La tourbière du Nord à Montréal ! Complément d’infos | HNLD Short # 17 #shorts #histoire

Mes observations iNaturalist : https://inaturalist.ca/observations?nelat=45.502562216063595&nelng=-73.52769066529586&place_id=any&subview=map&swlat=45.50125379074247&swlng=-73.52955748277023&user_id=renard_frak&verifiable=any

Julkaistu maaliskuu 6, 2024 11:01 IP. käyttäjältä renard_frak renard_frak

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Heinäkuu 18, 2023 10:58 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 11:00 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Ulmus pumila

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Heinäkuu 18, 2023 11:21 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Pikkutalvio (Vinca minor)

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Heinäkuu 18, 2023 11:23 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Orapaatsama (Rhamnus cathartica)

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Heinäkuu 18, 2023 11:25 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Metsävaahtera (Acer platanoides)

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Heinäkuu 18, 2023 11:32 EDT

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 11:36 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 11:37 EDT

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

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Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 11:38 EDT

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Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

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Heinäkuu 18, 2023 11:41 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 11:43 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Amerikanlumimarja (Symphoricarpos albus)

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Heinäkuu 18, 2023 11:45 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Valkopajuangervo (Spiraea alba)

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Heinäkuu 18, 2023 11:50 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Metsävaahtera (Acer platanoides)

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Heinäkuu 18, 2023 11:55 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 11:57 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 11:58 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Kanadanlehtikuusi (Larix laricina)

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Heinäkuu 18, 2023 11:59 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 12:05 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Rauduskoivu (Betula pendula)

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Heinäkuu 18, 2023 12:07 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

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« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Havainnoija

renard_frak

Päivämäärä

Heinäkuu 18, 2023 12:16 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 12:19 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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Heinäkuu 18, 2023 12:21 EDT

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En 1978, Pierre Bourque réussit à faire déménager une tourbière de la Baie James sur le site des Floralies 1980 !

Voir ce texte agrémenté d’images d’archives ici : https://www.facebook.com/renardfrakediteur/posts/585110493796846

« Pierre Bourque agit comme consultant en écologie végétale auprès de la Société d’énergie de la Baie James (SEBJ), à qui il souhaite vendre son projet. […] La transplantation s’organise : 1300 blocs de tourbe gelée sont prélevés et numérotés dans une tourbière du lac Hélène [vouée à l’ennoiement], près de la centrale hydroélectrique LG2. Le découpage s’effectue avec une scie circulaire montée sur des skis. Chaque bloc mesure environ un mètre cube et pèse entre 360 et 545 kg. Il faut 50 voyages de 36 heures en camion pour apporter les blocs sur le site des Floralies, 1500 km plus au sud, où ils sont assemblés comme un casse-tête. » Source : Monique Laforge https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/de-la-baie-james-montreal-la-tourbiere-des-floralies

Watatatow ! Est-ce que la tourbière a survécu ? Bah non ! On a arrêté de l’entretenir en 1982. D’après une étude de 2015* : « Seules 5 des 56 espèces trouvées originalement sont encore présentes aujourd’hui sur la tourbière. […] soit le mélèze laricin (Larix laricina), l’épinette noire (Picea mariana), le chèvrefeuille velu (Lonicera villosa), le myrique baumier (Myrica gale) et le framboisier sauvage (Rubus idaeus subsp. strigosus). »

Eh ben j’y suis allé ! Le sol du site est toujours spongieux, mais envahi d’espèces exotiques envahissantes… C’est la flore qui était autour de la tourbière qui a colonisé le site. À l’époque, on aimait beaucoup trop l’érable de Norvège et tout plein d’espèces européennes et asiatiques agressives… Ben voilà ! Je crois même avoir vu le bouleau verruqueux qui est le cousin européen de notre bouleau gris…

Vous savez, on fait encore ce genre de mégagaffe. On plante encore des espèces exotiques envahissantes… Des érables de Norvège colonnaires, des peupliers blancs européens et des oliviers de Bohème ultra envahissants. Finalement, les Floralies 1980, c’était bien ou pas ? Quand va-t-on éliminer les plantes introduites des collections du Jardin botanique de Montréal et enfin créer un mégagros buzz, mégastylé pour notre flore indigène ? Hein ?

  • Source : Pellerin, S., Arricastres, V., Long-Raymond, L. & Lavoie, M. (2015). La tourbière relocalisée de l’île Notre-Dame : un exemple de mesure de compensation en avance sur son époque. Le Naturaliste canadien, 139(2), 4–13. https://doi.org/10.7202/1030816ar

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